Anton Bruckner

Heinrich Schütz



Ansfeldon (Autriche) – 1824
Vienne (Autriche) - 1896


Après quelques années d'enseignement comme instituteur, il obtient le poste d'organiste de la cathédrale de Linz et fait de nombreux voyages à Vienne perfectionner son écriture, la technique orchestrale et l'art du contrepoint.

Een 1868, il s'installe à Vienne pour enseigner l'orgue, l'harmonie et le contrepoint, et prendre le poste d'organiste de la Cour.

Reconnu en tant qu'organiste improvisateur durant sa carrière, il l'est beaucoup moins comme compositeur malgré le soutien de quelques chefs d'orchestre comme Richter, Nikisch, Mottl et compositeur comme Mahler surtout, qui tente de faire connaître sa musique au public viennois et allemand.

La structure de ses œuvres l’apparente à Beethoven dans la Missa Solemnis  et la 9ème symphonie, et à Schubert dans la Symphonie en ut. Sur le plan de l'instrumentation, on peut noter l'influence de Wagner qu'il admirait particulièrement. Les procédés de composition de Bruckner poussent à l'extrême la logique mathématique de l'écriture musicale : il introduit dans la symphonie le trithématisme (au lieu des deux thèmes habituels de la forme sonate), le silence comme moyen d'isoler les thèmes musicaux. Ses œuvres chorales et symphoniques sont marquées par la grandeur et une profondeur spirituelle. Ses symphonies constituent un monument de la musique.

5 oeuvres vocales

  • 1852-1982 : 5 psaumes, pour choeur, solistes et orchestres, piano ou trombonnes
  • 1864 : Messe n° 1 en ré mineur, composée pour pour solistes, chœur mixte et orchestre et orgue
  • 1866 : Messe n ° 2 en mi mineur, pour chœur mixte à huit voix et instruments à vent
  • 1868 : Pange lingua et Tantum ergo, pour chœur a cappella .
  • 1884 : Te Deum en do majeur, pour chœur, solistes et grand orchestre et orgue ad libitum